Tuesday 18 February 2020

La ballade d'Ouri

Encore en Français? Eh oui :). Aujourd'hui on a une chanson grècque, Η μπαλάντα του Ούρι | I̱ mpalánta toy Oýri, qui donne son titre au post. Mon amie grècque m'a suggéré un compositeur, Μάνος Χατζιδάκις | Mános Khatzidákis, je l'ai cherché sur Youtube, e j'ai choisi trois chansons, dont cette ballade est la première. Le 4/2/20 j'avais une démi heure avant la messe, et donc il n'avais pas de sens de commencer à faire mathematique après d'avoir fait l'ébauche du post "Si t'es là je remercie le ciel", et j'ai décidé de déchiffrer cette chanson. Peu après, environ 18:15, j'ai traduit une moitié du refrain, et le soir, 22:52-23:55, j'ai terminé la traduction. Le change de "Et ce que j'veux maintenant" à "Et c'que je veux maintenent" è di 5/2/20 à 12:36, lorsque j'avait terminé l'ébauche de ce post. L'original de cette ligne était, en vérité, «Et tout c’que j’veux maintenent», composé le 4/2/20 à 23:55, e je ne sais pas quand le change de ça à "Et ce que j'veux maintenant" se soit passé. Comme dans le post que j'ai mentionné au dessus, il y a la traduction chantable à droite, et la litérale à gauche. Bon, voyons-la!



* Ουρανέ,
Όχι, δε θα πω το ναι,
Ουρανέ,
Φίλε μακρινέ
Πώς να δεχτώ
Άλλης αγκαλιάς τη στοργή;
Πώς να δεχτώ;
Μάνα μου είναι η γη...
Πώς ν’ αρνηθώ
Της ζωής το φως το ξανθό;
Αχ, ουρανέ,
Πόνε μακρινέ...

Κάθε δειλινό
Κοιτώ τον ουρανό
Το γαλανό,
Κι ακούω μια φωνή,
Καμπάνα γιορτινή,
Να με παρακινεί.
Κάθε Κυριακή,
Μου λέει να πάω εκεί,
Εκεί, εκεί,
Που χτίζουνε φωλιά
Αλλόκοτα πουλιά
Στου ήλιου τα σκαλιά.

*

Κάθε δειλινό
Κοιτώ τον ουρανό
Το γαλανό,
Και μια φωνή τρελή,
Σαν χάδι κι απειλή,
Κοντά της με καλεί.
Κάθε Κυριακή,
Μου λέει να πάω εκεί,
Εκεί, εκεί,
Μου τάζει ωκεανούς,
Κομήτες φωτεινούς,
Και ό, τι βάζει ο νους

*



* Ciel,
Non, je ne vais pas dire oui,
Ciel,
Ami lointain,
Comment pourrais-je accepter
L'amour d'un autre embras?
Comment pourrais-je accepter?
Ma mère c'est la terre…
Comment pourrais-je réfuser
La lumière d'or de la vie?
Ah, ciel,
Douleur lointain…

Chaque soir
Je regarde le ciel
Bleu,
Et j'entend une voix,
Cloche festive,
Voilà, elle m'incite.
Chaque dimanche,
Elle me dit d'aller là,
Là, là,
Où font leur nid
Des oiseaux étranges
Sur le barreau du soleil.

*

Chaque soir
Je regard le ciel
Bleu,
Et une voix folle,
Comme une caresse et une menace,
M'appelle devant soi.
Chaque dimanche,
Elle me dit d'aller là,
Là, là,
Elle me promet des océans,
Des comètes lumineuses,
E ce que [mon] esprit propose.

*
* Oyrané,
Ókhi, de tha pō to nä,
Oyrané,
Fíle makriné,
Pṓs na dekhtṓ,
Álli̱s agkaliás ti̱ storgí?
Pṓs na dekhtṓ?
Mána moy ë́nä i̱ gi̱…
Pṓs n'arni̱thṓ
Ti̱s zōí̱s to fōs to xanthó?
Akh, oyrané,
Póne makriné…

Káthe dëlinó
Kötṓ ton oyranó
To galanó,
Ki akoýō mia fōní̱,
Kampána giortiní̱,
Na me parakinë́.
Káthe Kyriakí̱,
Moy léë na páō ekë́,
Ekë́, ekë́,
Poy khtízoyne fōliá
Allókota poyliá
Stoy í̱lioy ta skaliá.

*

Káthe dëlinó
Kötṓ ton oyranó
To galanó,
Kä mia fōní̱ trelí̱,
San khádi ki apëlí̱,
Kontá ti̱s me kalë́.
Káthe Kyriakí̱,
Moy léë na páō ekë́,
Ekë́, ekë́,
Moy tázë ōkeanoýs,
Komí̱tes fōtënoýs,
Kä o, ti vázë o noys.

*



* Ciel aimé,
Non, ce(t) oui jamais j'dirais,
Ciel aimé,
Ami eloigné,
D’un autre embras
Comment vais-je l’amour accepter?
Comment vais-je?
Ma mère c'est la terre…
La lumière d'or
De la vie comment réfuser?
Ah, ciel aimé,
Douleur eloigné

Chaque soir, moi je
Regarde bien les cieux,
Les cieux tous bleus,
Et une voix j'entend
Qui, comme une cloche sonnante,
M'appelle insistantement
Chaque dimanche cette voix
Me dit que j’aille là-bas,
Là-bas, là-bas,
Où y a d’étranges oiseaux
Qui leur nid font en haut,
Du soleil sur le barreau.

*

Chaque soir, moi je
Regarde bien les cieux,
Les cieux tous bleus,
Et une voix délirante,
Caresse menaçante,
Me parle en m'appelant.
Chaque dimanche cette voix
Me dit que j’aille là-bas,
Là-bas, là-bas,
L'océan en promettant,
Et des comètes brillantes,
Et c'que je veux maintenent.

*

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